1.1 L’évolution des critères de la grande bourgeoise du XIXème siècle à nos jours
Nous allons étudier un tableau de Edward Degas car cette oeuvre montre les critères d'éducation au XIXème siècle.
Ce tableau s'intitule la famille Bellilli d'Edgard Degas, il est actuellement conservé au musée d’Orsay à Paris.
Au milieu du XIXème siècle, la grande bourgeoisie, à la fois actrice et bénéficiaire de la révolution industrielle, cherche à laisser à la postérité l’image de sa réussite économique et sociale. A défaut d’appartenir à une lignée prestigieuse du passé, elle célèbre la famille, clé de voûte de ce nouveau modèle.
L’intérieur cossu de cette pièce nous montre un des principaux critères des familles bourgeoises. En outre il renvoie au rang social élevé de la famille Bellelli, la famille est répartie de deux côtés : d’un côté, la mère, jeune encore mais rigide, domine, entourée de ses filles, l’une sage, déjà prisonnière des obligeances de son rang, et l’autre agitée, peut-être attirée par le chien. De l’autre côté, le père, dans un fauteuil, tourne un moment la tête vers ses filles. Les vêtements portés par les filles sont identiques et celui de la mère d'une couleur sombre.
Lui-même issu de la bourgeoisie, Degas est un guide privilégié pour nous faire découvrir le milieu qui lui est familier, avec ses conventions, ses intérieurs, ses costumes, ses attitudes. Ce tableau, initialement appelé Portrait de famille, exprime particulièrement bien la position de la mère dans la famille bourgeoise : pleine de dignité et de froideur, elle règne à la fois sur son intérieur et sur sa famille sous les yeux du maître de maison, ici indifférent.
Ce tableau s'intitule la famille Bellilli d'Edgard Degas, il est actuellement conservé au musée d’Orsay à Paris.
Au milieu du XIXème siècle, la grande bourgeoisie, à la fois actrice et bénéficiaire de la révolution industrielle, cherche à laisser à la postérité l’image de sa réussite économique et sociale. A défaut d’appartenir à une lignée prestigieuse du passé, elle célèbre la famille, clé de voûte de ce nouveau modèle.
L’intérieur cossu de cette pièce nous montre un des principaux critères des familles bourgeoises. En outre il renvoie au rang social élevé de la famille Bellelli, la famille est répartie de deux côtés : d’un côté, la mère, jeune encore mais rigide, domine, entourée de ses filles, l’une sage, déjà prisonnière des obligeances de son rang, et l’autre agitée, peut-être attirée par le chien. De l’autre côté, le père, dans un fauteuil, tourne un moment la tête vers ses filles. Les vêtements portés par les filles sont identiques et celui de la mère d'une couleur sombre.
Lui-même issu de la bourgeoisie, Degas est un guide privilégié pour nous faire découvrir le milieu qui lui est familier, avec ses conventions, ses intérieurs, ses costumes, ses attitudes. Ce tableau, initialement appelé Portrait de famille, exprime particulièrement bien la position de la mère dans la famille bourgeoise : pleine de dignité et de froideur, elle règne à la fois sur son intérieur et sur sa famille sous les yeux du maître de maison, ici indifférent.
La grande bourgeoise a de nombreux critères à respecter, ces critères vont évoluer au cours du temps mais nous verrons qu’ils restent en grande partie fidèle à leurs origines.
Nous allons ainsi comparer les signes intérieurs de richesses au XIXème et au XXIème siècles.
Les signes « intérieurs » de richesse au XIXème siècle :
Ne jamais parler d’argent, de politique ou de religion était un code de la grande bourgeoisie car en effet ces sujets là étaient tabous. La femme bourgeoise contrôlait ses comptes, c'est une classe ou l'argent est très important. En revanche elle n’hésitait pas à donner beaucoup d'argent au clergé. A cette époque la grande bourgeoisie vit de ses rentes, elle est donc très proche de son argent et fait très attention à chaque dépense. L’héritage était sacré car en effet il y avait souvent des confrontations entre frère et sœur pour savoir qui allait reprendre la succession ou les biens sentimentaux tels que les bijoux qui à leurs yeux ont beaucoup d'importance.
Les signes « intérieurs » de richesse au XXIème siècle :
L’héritier ayant reçu en héritage l'entreprise de son père doit faire ses preuves pour rentrer dans l’entreprise. S'il est pris ce sera grâce à ses capacités intellectuelles et à son éloquence. Les enfants travaillent dur, on leur enseigne le travail, contrairement aux nouveaux riches ils doivent mériter leur poste. La discrétion est aussi un signe intérieur de richesse car en effet la grande bourgeoisie n’hésitera pas à se déplacer avec des moyens de transports coûteux tel que l'avion pour un dîner ou même une exposition cependant elle ne dépensera pas des sommes d'argent gigantesques dans des voitures de luxe mais préférera des moyens de transports écologiques comme le vélo.
Maintenant nous allons comparer le critère de l'élégance au XIXème et au XXIème siècles.
L’élégance au XIXème siècle :
Dans les années 1820 ne pas se faire remarquer mais tout faire pour être vu était un code de la grande bourgeoisie, celui de l’élégance. Elle se résumait à quelques grands noms de couturiers : Schiaparelli, Poiret, puis Balenciaga, surtout pour les robes du soir; Guerlain, pour les parfums; Cartier, pour les bijoux. Le vêtement quotidien devait être parfait c'est-à-dire qu'il devait ne jamais s'user mais surtout jamais démoder, par exemple pour les femmes : imper Burberry, tailleur Chanel, chemisier de soie blanche, collier de perles, sac Kelly (de Hermès). était une tenue qui pouvait se porter facilement sans se démoder. Abuser de maquillage était à proscrire pour la femme bourgeoise, ses cheveux devaient être attachés. Pour les hommes de goût, ils s'inspiraient d'un modèle vestimentaire, celui du Duc deWindsor. Que se soit la femme ou l'homme les deux s'habillent pour le dîner.
Nous allons ainsi comparer les signes intérieurs de richesses au XIXème et au XXIème siècles.
Les signes « intérieurs » de richesse au XIXème siècle :
Ne jamais parler d’argent, de politique ou de religion était un code de la grande bourgeoisie car en effet ces sujets là étaient tabous. La femme bourgeoise contrôlait ses comptes, c'est une classe ou l'argent est très important. En revanche elle n’hésitait pas à donner beaucoup d'argent au clergé. A cette époque la grande bourgeoisie vit de ses rentes, elle est donc très proche de son argent et fait très attention à chaque dépense. L’héritage était sacré car en effet il y avait souvent des confrontations entre frère et sœur pour savoir qui allait reprendre la succession ou les biens sentimentaux tels que les bijoux qui à leurs yeux ont beaucoup d'importance.
Les signes « intérieurs » de richesse au XXIème siècle :
L’héritier ayant reçu en héritage l'entreprise de son père doit faire ses preuves pour rentrer dans l’entreprise. S'il est pris ce sera grâce à ses capacités intellectuelles et à son éloquence. Les enfants travaillent dur, on leur enseigne le travail, contrairement aux nouveaux riches ils doivent mériter leur poste. La discrétion est aussi un signe intérieur de richesse car en effet la grande bourgeoisie n’hésitera pas à se déplacer avec des moyens de transports coûteux tel que l'avion pour un dîner ou même une exposition cependant elle ne dépensera pas des sommes d'argent gigantesques dans des voitures de luxe mais préférera des moyens de transports écologiques comme le vélo.
Maintenant nous allons comparer le critère de l'élégance au XIXème et au XXIème siècles.
L’élégance au XIXème siècle :
Dans les années 1820 ne pas se faire remarquer mais tout faire pour être vu était un code de la grande bourgeoisie, celui de l’élégance. Elle se résumait à quelques grands noms de couturiers : Schiaparelli, Poiret, puis Balenciaga, surtout pour les robes du soir; Guerlain, pour les parfums; Cartier, pour les bijoux. Le vêtement quotidien devait être parfait c'est-à-dire qu'il devait ne jamais s'user mais surtout jamais démoder, par exemple pour les femmes : imper Burberry, tailleur Chanel, chemisier de soie blanche, collier de perles, sac Kelly (de Hermès). était une tenue qui pouvait se porter facilement sans se démoder. Abuser de maquillage était à proscrire pour la femme bourgeoise, ses cheveux devaient être attachés. Pour les hommes de goût, ils s'inspiraient d'un modèle vestimentaire, celui du Duc deWindsor. Que se soit la femme ou l'homme les deux s'habillent pour le dîner.
Tenue de soirée de la femme du XIXème siècle :
Robe de Schiaparelli |
Une parure de chez Cartier |
Un parfum de chez Guerlain
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L’élégance au XXIème siècle :
Pour l'élégance un nouvel état d'esprit s'est instauré, leur nouveau code serait de ne pas s'habiller "overdressed", mais plutôt de s’habiller décontracté qui est un signe de maturité. Les femmes de la grande bourgeoisie consomment trois sacs par an (le Muse de Saint Laurent, le Polka de Vuitton, un Vanessa Bruno pour le week-end), enfilent un top Zadig &Voltaire sur une jupe en cuir Celine .Elles n’hésitent pas à dépenser des sommes importantes car lorsqu’il s’agit de l’élégance, la grande bourgeoisie est au rendez-vous. Elles raffolent de Nicolas Ghesquière (Balenciaga), de Marc Jacobs, de Martin Margiela.