2. 1 Les rallyes d'apprentissage
Les rallyes d'apprentissage sont mis en œuvre pour éduquer les enfants selon des critères précis. Ils tiennent lieu d'adjuvants à la famille dans leur rôle de transmission. Ils sont organisés en groupe pour permettre aux enfants de s'adapter à leur contexte, de se familiariser à leur classe sociale et également de créer des liens pour commencer à se former un cercle d'amis.
Il existe plusieurs sortes de rallyes ayant pratiquement tous le même but, cela commence à douze ou treize ans avec les rallyes-goûters, puis à quinze ans avec les rallyes bridges et enfin le tout finit à seize ans dans les rallyes mondains.
Ici nous nous intéresserons aux rallyes-goûters, puis aux rallyes bridges que nous avons nommés rallyes d'apprentissage.
Les rallyes-goûters :
La première étape dans les rallyes d'apprentissage sont les rallyes-goûters. C'est la première fois où l'on encadre des jeunes dans une même activité pour les habituer à vivre ensemble et en même temps leur apporter un minimum de culture. Ainsi, nous allons vous montrer le déroulement standard d'un rallye-goûter et les principaux intervenants comme si nous devions en prévoir un.
Un rallye-goûter est organisé par les mères des enfants mais est encadré par ce qu'on appelle une "dame-rallye", elle dirige les activités et s'occupe des enfants. Elle leur apporte aussi des connaissances en leur expliquant certaines choses. Pour assurer le rallye-goûter, nous avons donc besoin de ces femmes, elles sont souvent juste en dessous des organisatrices.
Il existe plusieurs sortes de rallyes ayant pratiquement tous le même but, cela commence à douze ou treize ans avec les rallyes-goûters, puis à quinze ans avec les rallyes bridges et enfin le tout finit à seize ans dans les rallyes mondains.
Ici nous nous intéresserons aux rallyes-goûters, puis aux rallyes bridges que nous avons nommés rallyes d'apprentissage.
Les rallyes-goûters :
La première étape dans les rallyes d'apprentissage sont les rallyes-goûters. C'est la première fois où l'on encadre des jeunes dans une même activité pour les habituer à vivre ensemble et en même temps leur apporter un minimum de culture. Ainsi, nous allons vous montrer le déroulement standard d'un rallye-goûter et les principaux intervenants comme si nous devions en prévoir un.
Un rallye-goûter est organisé par les mères des enfants mais est encadré par ce qu'on appelle une "dame-rallye", elle dirige les activités et s'occupe des enfants. Elle leur apporte aussi des connaissances en leur expliquant certaines choses. Pour assurer le rallye-goûter, nous avons donc besoin de ces femmes, elles sont souvent juste en dessous des organisatrices.
Les rallyes-goûters durent souvent le temps d'une après-midi, on commence par aller dans un musée ou encore un théâtre, lieux synonymes de culture où l'on apprend beaucoup de choses et où on éveille la curiosité de l'enfant. Par exemple lors de notre journée on peut emmener le groupe au Musée d'Orsay qui est un musée présentant les œuvres du XIXème siècle en grande partie. Nous pouvons choisir ce musée car il convient parfaitement aux enfants et leur permettrait d'en apprendre plus sur le XIXème siècle qui n'est autre que l'âge d'or de la grande bourgeoisie.
Après ce passage obligé dans un musée ou tout autre lieu culturel, les enfants se retrouvent autour d'un goûter, d'où le nom "rallye-goûter". Le goûter reste simple mais son but est de permettre aux enfants de mieux se connaitre et de se rapprocher.
Au final, les rallyes-goûters apportent aux enfants bourgeois les bases requises pour former un cercle d'amis et pour plus tard avoir accès aux soirées mondaines. Avant cela, ils doivent apprendre beaucoup d'autres coutumes qui leur seront transmises lors des rallyes-bridges.
Les rallyes-bridges :
Vers l'âge de quinze ans, les jeunes bourgeois ayant déjà acquis une bonne culture doivent trouver un cercle d'amis, un groupe de rallye avec lequel ils entretiendront des relations pour les futurs rallyes dansants. Ainsi on leur apprend les principales coutumes et les principaux codes de savoir-vivre qui sont nécessaires pour avoir l'identité bourgeoise, cette identité qui les distingue de nous.
Dans les rallyes-bridges, on joue au bridge, un jeu de cartes dont le but est de réaliser des levées. Avec les rallyes-bridges, les jeunes apprennent à travailler en équipe et à s'entraider. Car oui, le bridge est un jeu de cartes qui se joue par paire : deux équipes de deux.
Les rallyes-bridges :
Vers l'âge de quinze ans, les jeunes bourgeois ayant déjà acquis une bonne culture doivent trouver un cercle d'amis, un groupe de rallye avec lequel ils entretiendront des relations pour les futurs rallyes dansants. Ainsi on leur apprend les principales coutumes et les principaux codes de savoir-vivre qui sont nécessaires pour avoir l'identité bourgeoise, cette identité qui les distingue de nous.
Dans les rallyes-bridges, on joue au bridge, un jeu de cartes dont le but est de réaliser des levées. Avec les rallyes-bridges, les jeunes apprennent à travailler en équipe et à s'entraider. Car oui, le bridge est un jeu de cartes qui se joue par paire : deux équipes de deux.
En plus du bridge, les adolescents apprennent à danser la valse dans des cours de danse encadrés par des dames-rallyes. La danse est primordiale car elle sera utile aux adolescents lors des grandes soirées mondaines vers dix-huit ans et même plus tard.
En dehors des rallyes-bridges, les adolescents apprennent également à connaître les principes de la bienséance.
Nous allons vous montrer les différents principes qu'il faut connaître à cet âge.
Le baisemain :
Le baisemain est interprété par les bourgeois comme un signe évident de respect, il est considéré comme plus poli que la poignée de main ou encore la bise. Cependant il ne marche que dans un sens : c'est l'homme qui baise la main de la femme et non l'inverse. Ce geste comprend plusieurs critères pour bien le réussir. Nous nous sommes pris au jeu et nous allons vous montrer ce qu'il faut faire et ne pas faire :
Nous allons vous montrer les différents principes qu'il faut connaître à cet âge.
Le baisemain :
Le baisemain est interprété par les bourgeois comme un signe évident de respect, il est considéré comme plus poli que la poignée de main ou encore la bise. Cependant il ne marche que dans un sens : c'est l'homme qui baise la main de la femme et non l'inverse. Ce geste comprend plusieurs critères pour bien le réussir. Nous nous sommes pris au jeu et nous allons vous montrer ce qu'il faut faire et ne pas faire :
En premier lieu pour réussir le baisemain, il ne faut pas que la dame lève sa main trop haut ou l'homme ne pourra pas la baiser. C'est le cas de l'image à droite, la main de la femme est trop haute par rapport à la taille de l'homme.
Contrairement à ce que l'on croit, il ne faut surtout pas embrasser la main de la femme comme montré ci-contre. Ce n'est absolument pas respectueux, le but n'est pas de laisser de sa propre bave sur la main de la femme.
En fait, pour effectuer un baisemain classique, il faut tenir sa tête légèrement au-dessus de la main de la femme sans la toucher en l'inclinant pour montrer sa considération. En somme c'est une sorte de révérence.
La révérence :
La révérence est également un signe traditionnel de considération et de respect. Elle est restée un geste courant chez les bourgeois pour montrer tout son respect à une personne, souvent plus âgée. On peut noter que les danses comme la valse commencent par une révérence. Il est donc primordiale d'apprendre ce geste aux jeunes bourgeois.
La révérence est également un signe traditionnel de considération et de respect. Elle est restée un geste courant chez les bourgeois pour montrer tout son respect à une personne, souvent plus âgée. On peut noter que les danses comme la valse commencent par une révérence. Il est donc primordiale d'apprendre ce geste aux jeunes bourgeois.
Au départ il faut se courber.
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Il faut ensuite incliner la tête vers le bas.
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Et finalement on peut relever la main ainsi que la tête vers le haut.
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A noter que l'on peut se courber comme bon nous semble, on n'est pas obligé de trop se courber au risque de se faire mal au dos.
Le nœud de cravate :
Le nœud de cravate doit également être appris car c'est un signe de respect encore une fois, d'élégance et de rigueur. Cela montre que l'on s'habille bien et qu'on est minutieux car la technique pour mettre une cravate est difficile à acquérir.
L'éloquence :
Bien évidemment, un bourgeois se doit de manier parfaitement la langue française : c'est ce qu'on appelle l'éloquence, qui consiste à savoir s'exprimer et à émouvoir par la parole.
Au final, les rallyes-goûters et les rallyes-bridges constituent les bases de l'éducation bourgeoise, ils permettent aux jeunes bourgeois, dans un premier temps, de faire plus ample connaissance avec leur propre milieu en apprenant les gestes traditionnels et les coutumes de la grande bourgeoisie et, dans un second temps, de se créer un carnet d'adresse et d'entretenir des relations pour dès l'âge de seize ans, entrer dans les soirées mondaines.
Le nœud de cravate doit également être appris car c'est un signe de respect encore une fois, d'élégance et de rigueur. Cela montre que l'on s'habille bien et qu'on est minutieux car la technique pour mettre une cravate est difficile à acquérir.
L'éloquence :
Bien évidemment, un bourgeois se doit de manier parfaitement la langue française : c'est ce qu'on appelle l'éloquence, qui consiste à savoir s'exprimer et à émouvoir par la parole.
Au final, les rallyes-goûters et les rallyes-bridges constituent les bases de l'éducation bourgeoise, ils permettent aux jeunes bourgeois, dans un premier temps, de faire plus ample connaissance avec leur propre milieu en apprenant les gestes traditionnels et les coutumes de la grande bourgeoisie et, dans un second temps, de se créer un carnet d'adresse et d'entretenir des relations pour dès l'âge de seize ans, entrer dans les soirées mondaines.